Plongez dans l’obscurité, laissez-vous envahir par la peur et découvrez un monde où l’horreur règne en maître. Les films d’horreur, véritables joyaux du cinéma, ont su captiver et terrifier les spectateurs à travers les âges. Mais quels sont donc les chef-d’œuvres incontournables de ce genre à vous glacer le sang ? Suivez-moi dans cette exploration des meilleurs films d’horreur de tous les temps, où frissons et émotions fortes sont au rendez-vous.
Top films d’horreur des années 80
Les années 80 sont souvent considérées comme l’âge d’or des films d’horreur, avec une multitude de productions iconiques qui continuent d’influencer le genre à ce jour.
L’un des films les plus marquants de cette décennie est sans aucun doute « The Shining » de Stanley Kubrick, sorti en 1980. Basé sur le roman de Stephen King, ce film met en scène la descente progressive dans la folie d’un homme isolé avec sa famille dans un hôtel hanté. Les performances des acteurs, notamment Jack Nicholson, ajoutent une profondeur psychologique rare.
En 1984, Wes Craven introduit l’un des personnages les plus terrifiants du cinéma avec « A Nightmare on Elm Street ». Freddy Krueger, avec son gant effrayant orné de lames et ses attaques sur les adolescents dans leurs rêves, est devenu un véritable symbole de l’horreur cinématographique.
« Evil Dead 2 » (1987) de Sam Raimi offre une combinaison unique de terreur et de comédie. Le film est une suite/remake du premier opus et présente des effets spéciaux innovants pour l’époque, ainsi qu’une performance mémorable de Bruce Campbell en tant qu’Ash Williams.
Le film « Hellraiser » (1987), dirigé par Clive Barker, a introduit le public à une nouvelle forme d’horreur cosmique et gore. Les créatures, connues sous le nom de Cénobites, et leur leader Pinhead sont devenus des figures emblématiques de l’horreur.
Listes d’autres films incontournables des années 80 :
- « Poltergeist » (1982)
- « The Thing » (1982)
- « Friday the 13th » (1980)
- « Re-Animator » (1985)
- « The Fly » (1986)
1. Massacre à la tronçonneuse
Les années 80 ont été le théâtre d’une véritable explosion de films d’horreur, certains devenant cultes et influençant encore aujourd’hui la production cinématographique. Nous allons nous intéresser à l’un des chefs-d’œuvre de cette décennie.
Massacre à la tronçonneuse est un film d’horreur emblématique réalisé par Tobe Hooper en 1974. Bien qu’il précède les années 80, son impact sur les films de cette décennie est indéniable. Le film suit un groupe d’amis qui se retrouvent victimes d’une famille de cannibales lors d’une visite dans une maison abandonnée au Texas.
Ce qui rend ce film particulièrement terrifiant, ce sont ses éléments novateurs pour l’époque :
- Un réalisme brutal qui choque les spectateurs.
- Une atmosphère oppressante renforcée par une bande sonore inquiétante.
- Un antagoniste iconique, Leatherface, et son arme de prédilection, la tronçonneuse.
Le film a marqué le genre en établissant des tropes devenus incontournables dans l’horreur, comme l’utilisation du masque macabre et le concept de « final girl », où une seule survivante parvient à s’échapper. Sa mise en scène réaliste et crue a influencé de nombreux réalisateurs, qui cherchent à capturer la même intensité dans leurs propres œuvres.
2. Les griffes de la nuit
Les années 80 ont marqué un tournant majeur dans le genre de l’horreur, offrant une panoplie de films devenus cultes. Parmi ces œuvres, on retrouve des histoires terrifiantes et des personnages inoubliables qui ont su hanter nos nuits.
Parmi ces histoires emblématiques, Les griffes de la nuit se distingue par son originalité et son impact durable sur le cinéma d’horreur. Réalisé par Wes Craven en 1984, ce film introduit un des méchants les plus iconiques: Freddy Krueger. Avec son visage brûlé et son gantelet pourvu de lames acérées, il attire les malheureuses victimes dans leur sommeil.
- Le scénario est centré sur un groupe d’adolescents qui découvrent que leurs rêves sont hantés par Freddy, un ancien tueur d’enfants revenu d’entre les morts.
- Chaque nuit, ils doivent lutter pour rester éveillés, car mourir dans un rêve équivaut à une mort réelle.
- Les effets spéciaux, bien que datés par moment, restent impressionnants pour l’époque et contribuent à l’ambiance oppressante.
- La musique, composée par Charles Bernstein, amplifie la tension, avec des mélodies qui s’incrustent profondément dans l’esprit du spectateur.
Le succès de « Les griffes de la nuit » réside également dans la profondeur des personnages et la performance intimement dérangeante de Robert Englund en tant que Freddy. Ce personnage est devenu une figure emblématique de la culture populaire, représentant nos peurs les plus profondes et l’idée que même les rêves ne sont pas sûrs.
Si vous êtes à la recherche d’un film d’horreur des années 80 capable de vous captiver par son histoire unique et ses personnages fascinants, « Les griffes de la nuit » est un incontournable. Il offre une exploration fascinante des peurs nocturnes et demeure un pilier du genre horrifique.
3. L’armée des morts
Les années 80 ont marqué l’histoire du cinéma d’horreur avec des productions qui restent encore aujourd’hui des références incontournables. Elles ont donné naissance à des classiques intemporels, développant des personnages inoubliables et des effets spéciaux marquants.
Parmi ces chefs-d’œuvre, on retrouve des titres comme « The Shining » de Stanley Kubrick, qui explore la descente dans la folie d’un gardien d’hôtel, ou encore « Vendredi 13 », un slasher emblématique qui a donné naissance à une longue série de films.
3. L’Armée des morts
Sorti en 1985, « L’armée des morts » (titre original : « Day of the Dead ») est réalisé par George A. Romero. Cet opus de la célèbre saga des zombies de Romero se distingue par son atmosphère oppressante et ses effets spéciaux révolutionnaires pour l’époque. Le film se déroule dans un monde post-apocalyptique où une poignée de survivants tente de cohabiter avec des hordes de zombies affamés.
Les personnages sont développés avec soin, montrant leurs faiblesses, leurs peurs et leurs tensions. La qualité du maquillage et des effets spéciaux contribue à rendre les scènes encore plus terrifiantes, offrant une immersion totale dans cet univers désespéré.
Le film est également remarquable pour sa musique angoissante, signée par John Harrison, qui ajoute une dimension supplémentaire à l’horreur. « L’armée des morts » reste un incontournable pour les amateurs de films d’horreur, symbolisant à la fois la maîtrise technique et la profondeur narrative de George A. Romero.
Les classiques de l’horreur japonaise
L’horreur japonaise a marqué le genre avec des œuvres inoubliables. Parmi ces bijoux cinématographiques, « Ring » de Hideo Nakata occupe une place de choix. Ce film a introduit le spectateur occidental à une facette du surnaturel différente, alliant folklore traditionnel et modernité technologique. La célèbre cassette hantée de Sadako reste gravée dans les mémoires et continue d’effrayer même les amateurs de longue date du genre.
Un autre monument de l’horreur japonaise est « Ju-on: The Grudge » de Takashi Shimizu. La narration non linéaire et le concept de la malédiction qui se transmet de victime en victime renouvellent ici les codes du cinéma d’horreur. Les apparitions spectrales de Kayako et de son fils Toshio sont devenues des images iconiques du cinéma d’épouvante.
Des films comme « Dark Water » de Hideo Nakata ont également su captiver les spectateurs avec une histoire où le quotidien ordinaire bascule dans l’horreur. Les décors humides et l’ambiance lourde parviennent à pleinement immerger le spectateur dans une atmosphère oppressante.
« Kairo » de Kiyoshi Kurosawa est un autre chef-d’œuvre qui explore la solitude et l’isolement à travers une trame mettant en scène des apparitions fantomatiques liées à la technologie. Ici, l’horreur se nourrit de la distanciation sociale et de la perte de contact humain, des thèmes plus pertinents que jamais.
Il convient également de mentionner « Audition » de Takashi Miike, un thriller psychologique qui évolue progressivement vers l’horreur pure. Le film manipule brillamment les attentes du spectateur, instaurant une tension insidieuse jusqu’à un dénouement choquant.
Ces films, avec leurs personnages complexes, mises en scène innovantes et ambiances uniques, représentent le meilleur de l’horreur japonaise, offrant une expérience cinématographique intense et inoubliable.
1. L’Anneau
Les films d’horreur japonais occupent une place particulière dans le cœur des amateurs de frissons. Leur atmosphère unique, empreinte de mysticisme et de folklore, les rend particulièrement efficaces pour susciter la peur. Parmi les classiques incontournables, “L’Anneau” demeure un chef-d’œuvre absolu.
L’Anneau, réalisé par Hideo Nakata et sorti en 1998, a redéfini le genre de l’horreur en introduisant un mélange d’éléments surnaturels et d’une narration captivante. L’intrigue tourne autour d’une cassette vidéo maudite qui entraîne la mort des spectateurs sept jours après l’avoir visionnée. Ce film parvient à provoquer une angoisse saisissante grâce à une combinaison de visuels troublants et une bande-son oppressante.
L’impact de ce film ne se limite pas à son succès au Japon; il a également inspiré une nouvelle vague de films d’horreur à travers le monde. Doté de personnages complexes et d’un scénario captivant, « L’Anneau » explore des thèmes tels que le deuil, la vengeance et la peur de l’inconnu.
Ce qui distingue particulièrement « L’Anneau » des autres films d’horreur est l’utilisation ingénieuse de l’ambiance et des suggestions visuelles pour instaurer la peur. Plutôt que de se reposer sur des jump scares, le film mise sur une tension progressive et une atmosphère de plus en plus oppressante, rendant chaque scène inoubliable.
En somme, pour quiconque cherche à plonger dans l’univers de l’horreur japonaise, « L’Anneau » est un point de départ essentiel. Sa capacité à maintenir la tension et à explorer des sujets profonds en fait un must-see pour tous les amateurs de films d’horreur.
2. Dark Water
Les classiques de l’horreur japonaise occupent une place particulière dans le cœur des amateurs de frissons. Parmi les œuvres notables, l’adaptation cinématographique de « Dark Water » mérite une attention particulière. Sorti en 2002 et réalisé par Hideo Nakata, ce film reste un exemple marquant du genre.
« Dark Water » raconte l’histoire d’une mère célibataire, Yoshimi, et de sa fille, Ikuko, qui emménagent dans un appartement délabré. Rapidement, elles se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond. L’eau sombre et trouble qui suinte du plafond est un mauvais présage. La tension psychologique omniprésente et l’atmosphère oppressante sont magnifiquement entretenues tout au long du film, rendant chaque goutte d’eau poignante et terrifiante.
Le film se distingue également par son exploration des thèmes de perte et de culpabilité, typiques de l’horreur japonaise. La relation mère-fille est au cœur de l’intrigue, ajoutant une dimension émotionnelle profonde. L’interprétation de Hitomi Kuroki dans le rôle de Yoshimi est à la fois touchante et troublante, apportant une humanité palpable à ce cauchemar aquatique.
En termes de techniques cinématographiques, « Dark Water » utilise un mélange habile de prises de vue sombres et de sons ambiants pour maintenir une sensation de malaise constant. La réalisation de Hideo Nakata, célèbre pour son travail sur « Ring », prouve une fois de plus son expertise dans l’art de l’horreur en utilisant des éléments quotidiens pour créer une atmosphère sinistre.
Les effets spéciaux, bien que subtils, ajoutent une couche supplémentaire de réalisme qui rend l’horreur d’autant plus palpable. La musique et la conception sonore jouent également un rôle crucial, avec une bande son qui amplifie chaque frisson et chaque suintement d’eau.
3. Ju-on
Lorsqu’il s’agit de films d’horreur, rares sont ceux qui captivent autant que les classiques de l’horreur japonaise. Ces films se distinguent par leur ambiance unique, leurs intrigues terrifiantes et leur capacité à plonger les spectateurs dans un état de malaise persistant. Parmi ces chefs-d’œuvre, Ju-on occupe une place de choix.
Ju-on, sorti en 2000 et réalisé par Takashi Shimizu, est un film emblématique qui a non seulement défini le genre de l’horreur japonaise, mais a également eu une influence majeure sur les productions internationales. Le terme “ju-on” se traduit par « grudge » ou « rancune », et le film explore les cycles de malédictions qui se transmettent d’une victime à l’autre, créant une boucle éternelle de terreur.
Voici quelques points qui rendent Ju-on particulièrement effrayant :
- Présence visuelle : Les esprits vengeurs de Kayako et Toshio sont devenus des icônes de l’horreur, avec leurs apparitions soudaines et leurs mouvements saccadés.
- Structure narrative non linéaire : Le film abandonne une structure chronologique au profit d’une présentation fragmentée, rendant l’histoire encore plus déroutante et imprévisible.
- Atmosphère oppressante : Chaque scène est soigneusement construite pour maintenir une tension constante, avec un usage judicieux des sons ambiants et des silences angoissants.
La popularité de Ju-on a donné lieu à plusieurs remakes et séquelles, mais c’est le film original qui reste le plus apprécié des puristes pour son approche subtile et son efficacité à instaurer une peur viscérale.
🍿 | Psychose (Alfred Hitchcock, 1960) |
🔪 | Halloween (John Carpenter, 1978) |
👻 | L’Exorciste (William Friedkin, 1973) |
👹 | L’Échine du Diable (Guillermo del Toro, 2001) |
👿 | L’Armée des Morts (Zack Snyder, 2004) |
Films d’horreur contemporains à succès
Les films d’horreur contemporains ont repoussé les limites du genre avec des effets spéciaux impressionnants, des intrigues captivantes et des personnages complexes. Parmi les plus marquants, nous retrouvons « Get Out » de Jordan Peele, qui explore les thèmes du racisme et de la tension sociale avec une réalisation brillante.
Un autre succès récent est « Hereditary » d’Ari Aster, offrant une plongée intense dans l’horreur psychologique et familiale. Ce film propose une atmosphère oppressante et des interprétations mémorables, notamment de Toni Collette.
Impossible de passer à côté de « It » de Andy Muschietti, adaptation du roman de Stephen King. Le film a su captiver les spectateurs avec son mélange de terreur et de nostalgie des années 80, porté par une excellente performance de Bill Skarsgård dans le rôle de Pennywise.
- Insidious : Ce film de James Wan a redéfini l’horreur surnaturelle avec ses scènes d’angoisse et ses twists effrayants.
- The Conjuring : Toujours de James Wan, ce film inspiré de faits réels est devenu une référence grâce à son ambiance glauque et ses personnages bien développés.
- A Quiet Place : John Krasinski a créé un véritable chef-d’œuvre de tension, où le silence est synonyme de survie dans un monde post-apocalyptique hanté par des créatures sensibles au bruit.
Chacun de ces films contemporains apporte une touche unique au genre, qu’il s’agisse de thèmes sociaux, d’horreur psychologique, ou de suspense surnaturel. Ils ont tous marqué les esprits par leur capacité à offrir des frissons tout en présentant des histoires riches et immersives.
1. Get Out
Get Out est sans conteste l’un des films d’horreur les plus marquants de ces dernières années. Réalisé par Jordan Peele, ce film se distingue par son mélange ingénieux d’horreur psychologique et de satire sociale. L’intrigue suit Chris, un jeune Afro-Américain, lors d’un week-end chez les parents de sa petite amie blanche, lequel se transforme rapidement en cauchemar.
Le succès de Get Out repose sur plusieurs éléments :
- Une narration captivante qui tient le spectateur en haleine.
- Des personnages profonds et bien développés, permettant une immersion totale.
- Des effets spéciaux subtiles mais efficaces qui renforcent l’atmosphère inquiétante.
- Une bande-son qui accentue la tension à chaque scène clé.
Jordan Peele utilise habilement ces éléments pour créer une œuvre qui ne se contente pas de faire peur, mais qui pousse également à réfléchir sur des sujets sensibles comme le racisme et les relations interraciales. Par son approche unique, Get Out redéfinit les standards du genre et s’impose comme un film incontournable pour les amateurs de cinéma.
2. Conjuring
Le film Conjuring, sorti en 2013 et réalisé par James Wan, est devenu un pilier du genre horreur. Inspiré de faits réels et basé sur les enquêtes paranormales des célèbres Ed et Lorraine Warren, ce long-métrage plonge les spectateurs dans une atmosphère oppressante et angoissante.
La narration est magnifiquement construite, dévoilant progressivement des éléments de terreur qui maintiennent le public sur le qui-vive. Les personnages sont subtilement développés, rendant leurs réactions face à l’horreur plus crédibles et immersives. En particulier, Patrick Wilson et Vera Farmiga livrent des performances captivantes et authentiques.
Les effets spéciaux utilisés sont un mélange fascinant de techniques pratiques et numériques, créant des scènes terrifiantes sans paraître trop artificielles. La musique, composée par Joseph Bishara, accompagne parfaitement le déroulement de l’intrigue, intensifiant la peur à des moments clés.
Conjuring a également apporté une dimension supplémentaire au genre avec sa mise en scène soignée et son souci du détail, notamment en reconstituant fidèlement les années 1970. Cette touche d’authenticité contribue à ancrer les événements dans une réalité palpable, rendant l’horreur encore plus percutante.
3. L’Exorciste (2018)
Lorsqu’on parle de films d’horreur, il est difficile de ne pas mentionner les œuvres qui ont fortement marqué les esprits. Les films d’horreur contemporains ont su revisiter les classiques tout en apportant des éléments novateurs qui intensifient le sentiment de peur chez les spectateurs.
Parmi ces films récents, on retrouve Get Out, un thriller psychologique qui explore les thèmes de la race et de l’identité. Réalisé par Jordan Peele, ce film a été acclamé pour son originalité et sa capacité à captiver le public jusqu’à la fin. En se situant à la croisée des genres, Get Out redéfinit le film d’horreur traditionnel.
Hérédité (Hereditary) est un autre exemple de film d’horreur contemporain qui a su se démarquer. Réalisé par Ari Aster, il plonge dans les méandres de la famille et du traumatisme. Les performances des acteurs, notamment Toni Collette, et la réalisation soignée permettent de créer une atmosphère étouffante et inoubliable.
Ces films ne seraient pas aussi marquants sans un élément technique fondamental : les effets spéciaux. Que ce soit pour créer des monstres terrifiants ou des atmosphères surnaturelles, les effets spéciaux jouent un rôle crucial dans l’expérience du spectateur. Les maquilleurs et les techniciens passent des heures à peaufiner chaque détail pour rendre l’illusion parfaite.
La musique et le doublage sont également des éléments essentiels pour susciter l’effroi. Une bande-son bien orchestrée peut rendre une scène banale extrêmement stressante, tandis qu’un doublage de qualité permet de maintenir l’immersion dans le récit. Les compositeurs comme Hans Zimmer et les équipes de doublage sont donc des acteurs majeurs de l’industrie cinématographique d’horreur.
L’Exorciste (2018) est un remake audacieux d’un classique qui a été réalisé avec une attention particulière aux détails. Le film conserve les éléments effrayants de l’original tout en intégrant des techniques modernes pour renforcer l’impact visuel. Le casting, exceptionnel, contribue également à la qualité de ce film.
Pour les passionnés de films d’horreur, ces œuvres contemporaines représentent un véritable trésor d’innovation et d’efficacité. Grâce à des personnages profondément développés, des effets spéciaux convaincants, et une musique immersive, elles parviennent à marquer les esprits et à redéfinir les standards du genre.
Horreur indépendante et films cultes
Le cinéma d’horreur a su évoluer et se diversifier au fil des décennies, donnant naissance à des œuvres inoubliables qui continuent de hanter l’imaginaire collectif. Que ce soit par leur esthétique, leur ambiance ou le développement de leurs personnages, ces films se démarquent et occupent une place de choix dans l’univers du cinéma d’horreur.
Horreur indépendante et films cultes
Lorsque l’on parle de films d’horreur indépendants, il est impossible de ne pas mentionner des classiques tels que « The Blair Witch Project ». Ce film, avec son style found-footage, a révolutionné le genre et a su créer une atmosphère de terreur avec un budget limité.
Parmi les œuvres cultes, « Halloween » de John Carpenter reste une référence inéluctable. L’iconique personnage de Michael Myers, accompagné de la bande sonore composée par Carpenter lui-même, a su marquer les esprits et poser les bases du slasher.
Un autre exemple incontournable est « Evil Dead » de Sam Raimi. Ce film, mélangent habilement horreur et humour, et se distingue par son utilisation inventive des effets spéciaux. Bruce Campbell, dans le rôle d’Ash, est devenu une véritable icône du genre.
L’horreur indépendante et les films cultes ont souvent pour caractéristique principale un traitement audacieux et novateur des sujets abordés. Ces films ne se contentent pas de suivre les tendances : ils les créent et les subvertissent, apportant une touche unique et indélébile à chaque nouvelle œuvre.
1. It Follows
It Follows, réalisé par David Robert Mitchell, est un chef-d’œuvre de l’horreur indépendante de 2014. Le film transcende les conventions typiques du genre en introduisant une menace surnaturelle qui persiste comme une ombre insidieuse pour ses personnages.
Ce qui distingue It Follows, c’est son approche originale du suspense. La peur est omniprésente, créant une atmosphère tendue qui colle à la peau du spectateur du début à la fin. Le choix de cadrages amples et de longues prises accentue la sensation d’angoisse, faisant monter crescendo la tension à chaque instant.
La bande sonore, composée par Disasterpeace, joue un rôle crucial dans l’immersion. Les tonalités synthétiques et répétitives renforcent l’impression d’un cauchemar éveillé, ajoutant une dimension musicale indélébile à l’expérience visuelle.
Le film met également l’accent sur des personnages riches et bien développés. Jay, interprétée par Maika Monroe, est une adolescente confrontée à une entité surnaturelle qui se transmet par le biais de rapports sexuels. Son évolution psychologique, son combat contre cette menace et l’impact sur son cercle de proches sont explorés de manière poignante et réaliste.
2. The Babadook
Le monde du cinéma d’horreur regorge de perles indépendantes et de films cultes qui ont marqué les esprits. Ces œuvres, souvent réalisées avec des budgets modestes, témoignent d’une créativité et d’une maîtrise technique admirables. Elles parviennent à instaurer une atmosphère unique, plongeant les spectateurs dans des horreurs psychologiques et visuelles sans égales.
Réalisé par Jennifer Kent, The Babadook est une réussite incontestée du cinéma d’horreur contemporain. Ce film australien raconte l’histoire d’une mère, Amelia, qui lutte pour élever seule son fils, Samuel, tout en faisant face à un passé traumatique. Les choses prennent un tournant sinistre lorsqu’un mystérieux livre pour enfants, « Mister Babadook », apparaît dans leur maison.
Le film se distingue par des thématiques profondes :
- Le deuil et la culpabilité
- Les troubles mentaux
- Le lien entre mère et enfant
Ce qui fait de The Babadook un chef-d’œuvre, c’est son habileté à fusionner horreur psychologique et horreur surnaturelle. Les personnages sont richement développés, et l’interprétation magistrale d’Essie Davis dans le rôle d’Amelia ajoute une dimension supplémentaire à ce conte déjà terrifiant.
Les effets spéciaux, bien que minimalistes, sont utilisés de façon judicieuse pour maintenir une ambiance oppressante. La créature du Babadook est à la fois mystérieuse et extrêmement inquiétante, incarnant les peurs les plus profondes des personnages.
En somme, The Babadook prouve que l’horreur ne nécessite pas toujours des litres de sang ou des jump scares exagérés. Parfois, la terreur la plus pure provient de la profondeur de l’âme humaine et des démons qui y résident.
3. Mandy
Lorsqu’on parle de films d’horreur indépendants et de productions qui sont devenues cultes avec le temps, quelques œuvres sortent du lot par leur esthétique unique et leur atmosphère envoûtante.
Mandy fait partie de ces films qui marquent les esprits de manière indélébile. Réalisé par Panos Cosmatos en 2018, ce long-métrage s’impose comme un véritable ovni dans le paysage cinématographique actuel.
Porté par une performance inoubliable de Nicolas Cage, le film mélange plusieurs genres pour créer une expérience visuelle et auditive hors du commun. Cosmatos utilise des couleurs vives et des contrastes marqués pour plonger le spectateur dans un univers à la fois effrayant et hypnotique.
L’intrigue de Mandy explore une histoire de vengeance, où le personnage principal, incarné par Cage, affronte une secte mystique responsable de la mort de sa compagne. Cette quête de justice est accentuée par une bande-son exceptionnellement intense, composée par le regretté Jóhann Jóhannsson, qui ajoute une dimension supplémentaire à l’horreur palpable du film.
Avec ses visuels psychédéliques, ses scènes de violence graphique, et son atmosphère oppressante, Mandy se positionne comme un film d’horreur incontournable pour les amateurs du genre. Ses choix audacieux en matière de réalisation et son style visuel unique en font une œuvre à part, à découvrir absolument pour ceux qui cherchent une expérience cinématographique hors du commun.