La Chine et le Japon ont signé un accord sur la coproduction cinématographique en début d’année. Les deux pays sont respectivement les deuxième et troisième marchés cinématographiques mondiaux. D’ailleurs, le marché est en plein essor dans les pays. De janvier à août, 8 films japonais, dont les « Shoplitfers », ont gagné la Palme d’Or.
Ce film raconte l’histoire d’une famille de petits escrocs. L’auteur japonais du film Hirokazu Kore-eda a obtenu la plus haute distinction lors du 71e Festival de Cannes. Les fans chinois attendent avec impatience la projection de ce nouveau film.
Sortie de « Shoplitfers » cette année
Le film marque également le deuxième travail de Kore-eda qui sortira cette année. Une source proche de Road Pictures, le distributeur officiel de « Shoplifters » basé à Pékin, a expliqué la société a acquis les droits de diffusion du film.
Selon cette source, l’entreprise va également acheter plus de films japonais si les scénarios sont intéressants. Habituellement, les distributeurs chinois importent de deux manières différentes les films étrangers sortis en salles. La première est le partage des recettes au guichet. La deuxième consiste à effectuer des achats ponctuels sans partage de bénéfices.
Une part relativement faible pour l’industrie japonaise en Chine
Même si « Shoplifters » a été amené sur le continent grâce à ce distributeur, Masaya Nakagawa, mieux connue sous son nom de scène, Lily Franky, est apparu à côté de l’actrice de 6 ans Miyu Sasaki lors de la première de Beijing le 31 juillet dernier.
Lors de cet événement, Franky a indiqué que l’industrie cinématographique japonaise a besoin de la Chine pour se développer. Grâce à ce film, les productions japonaises pourront bénéficier d’une meilleure notoriété dans le pays. En plus d’importer des films japonais, les spécialistes voient également une plus grande coopération entre les deux pays. Cela pourrait favoriser l’industrie du cinéma dans le continent asiatique.