A l’occasion de la sortie du film « Le Prodige » d’Edward Zwick, le mercredi 16 septembre, l’acteur Tobey Maguire a été interviewé par le célèbre magazine Vanity Fair. Selon lui, malgré le film, qui raconte l’avancée triomphante du djinn des échecs, Bobby Fischer, il demeure un très mauvais joueur d’échecs.
Un « prodige » malgré lui
L’acteur a révélé lors de son interview qu’il a été difficile de camper le rôle de Bobby Fischer dans « Le Prodige ». Il a confié que, même après avoir reçu les meilleurs conseils de plusieurs joueurs professionnels au cours du tournage du film, il ne s’est pas amélioré en jouant aux échecs, et reste même un bien mauvais joueur. Tobey a expliqué que tout ce qui lui a été enseigné était affligeant pour lui, notamment lorsqu’il a réalisé qu’il lui faudrait consacrer deux heures journalièrement durant deux ans pour s’améliorer dans le jeu.
A part cela, l’acteur principal du film a révélé que Peter Sarsgaard, qui interprète un confident de Bobby Fischer dans le film et qui est un excellent joueur d’échecs au quotidien, lui a été d’un appui inestimable au cours du tournage, même si un consultant spécial était présent sur le plateau. Et pour finir, il a souligné qu’il préférait largement le poker aux échecs, puisque dans ce jeu, il peut s’en remettre à la chance, tandis qu’aux échecs, le joueur doit impérativement être doué pour gagner.
Un génie énigmatique
Malgré ce qu’il peut dire sur lui, les spectateurs seront conquis par le génie de Tobey Maguire, puisque le comédien a réussi à relayer l’angoisse de Bobby Fischer, qui est devenue plus agressive et plus lourde sous la pression.
Ce long-métrage renvoie aux débuts éblouissants de Fischer, qui a consacré sa vie au jeu d’échec, en devenant le plus jeune champion d’échec des Etats-Unis à seulement 14 ans, et le grand maître du jeu à 15 ans. A part cela, le film sera également centré sur « le match du siècle », durant lequel Fischer a affronté le Soviétique Boris Spassky. Ce match vaudra aux deux joueurs d’être les porte-fanions des Etats-Unis et de l’URSS, en guerre froide en ces temps-là.
Grâce à son travail minutieux sur les détails et le son, Edward Zwick offrira une mise en scène excellente du film, avec des interminables scènes de réflexion, une stratégie avisée et une habileté du personnage, qui captiveront les passionnés d’échecs et souligneront l’ingéniosité de Fischer pour les autres.